Mollières et le loup, les loups de Mollières ou... l'affaire du loup
Depuis quelques années, on ne peut guère parler de Mollières ou du Parc sans évoquer la fameuse affaire du loup. Le loup a fait couler beaucoup d'encre dans notre département, et à Mollières, elle y a fait couler beaucoup de palabres. Car c’est bien à Mollières que le premier couple de loups a pu être observé en 1992, et il est probable que l’espèce y était présente dès 1990. Depuis lors, les loups ont proliféré sur ce même territoire et se sont, par la suite, largement répandus dans tout le massif alpin. On sait, par les échos qu’en ont donnés les médias, les dégâts et le trouble que le développement des loups a provoqués dans le milieu des bergers des montagnes.
Mais il faut aussi évoquer une autre polémique importante qui, depuis, s’est levée à propos de ce retour des loups : les uns – habitants, chasseurs, bergers – soutenant que le loup, disparu depuis si longtemps, avait été délibérément et méthodiquement réintroduit par le Parc, par le truchement de ce laboratoire naturel que constitue le vallon riche et inhabité de Mollières ; les autres – les responsables et employés du Parc dans leur discours officiel – soutenant que celui-ci avait essaimé, par le biais d’un couple voyageur, depuis le massif des Abruzzes en Italie, distant de 200 km, par-delà des zones cultivées et habitées. Les arguments des uns et des autres s’affrontent depuis plus de dix ans, sans que rien n’ait vraiment été tiré au clair, qu’aucune démonstration complète et irréfutable, et surtout totalement transparente, n’ait tranché le doute. Car ce qui demeure surtout regrettable dans cette affaire, c’est bien ce sentiment de flou, de mystère et la sensation persistante de la part du public de ne pas avoir été dès le début entièrement et honnêtement informé.
Un fait demeure certain et troublant, si l’on observe la carte de propagation des loups dans les Alpes : d’une part, ils sont absents entre les Abruzzes et les Alpes ; d’autre part, la propagation prend comme point de départ le vallon de Mollières et suit les années suivantes un rayonnement progressif à partir de ce centre, jusqu’à couvrir aujourd’hui l’ensemble du massif alpin. Quelle conclusion peut-on en tirer ? La vérité sur cette affaire ne se connaîtra évidemment jamais...
Mais il faut aussi évoquer une autre polémique importante qui, depuis, s’est levée à propos de ce retour des loups : les uns – habitants, chasseurs, bergers – soutenant que le loup, disparu depuis si longtemps, avait été délibérément et méthodiquement réintroduit par le Parc, par le truchement de ce laboratoire naturel que constitue le vallon riche et inhabité de Mollières ; les autres – les responsables et employés du Parc dans leur discours officiel – soutenant que celui-ci avait essaimé, par le biais d’un couple voyageur, depuis le massif des Abruzzes en Italie, distant de 200 km, par-delà des zones cultivées et habitées. Les arguments des uns et des autres s’affrontent depuis plus de dix ans, sans que rien n’ait vraiment été tiré au clair, qu’aucune démonstration complète et irréfutable, et surtout totalement transparente, n’ait tranché le doute. Car ce qui demeure surtout regrettable dans cette affaire, c’est bien ce sentiment de flou, de mystère et la sensation persistante de la part du public de ne pas avoir été dès le début entièrement et honnêtement informé.
Un fait demeure certain et troublant, si l’on observe la carte de propagation des loups dans les Alpes : d’une part, ils sont absents entre les Abruzzes et les Alpes ; d’autre part, la propagation prend comme point de départ le vallon de Mollières et suit les années suivantes un rayonnement progressif à partir de ce centre, jusqu’à couvrir aujourd’hui l’ensemble du massif alpin. Quelle conclusion peut-on en tirer ? La vérité sur cette affaire ne se connaîtra évidemment jamais...